Recrutement Handigital® Grenoble et Lyon : les nouvelles sessions a venir

Appel à tous les mordus du numérique, les passionnés du digital et les développeurs en herbe. Handigital® ouvre de nouvelles sessions de recrutement pour les sites de Grenoble (Seyssins) et Lyon (Saint-Priest) à partir de septembre 2021. Alors, le développement web vous attire et vous avez une Reconnaissance en Qualité de Travailleur Handicapé (ou êtes en cours de reconnaissance) ? N’attendez plus pour donner un nouvel élan à votre vie professionnelle. Les inscriptions, c’est maintenant mais attention : les places sont limitées !

C’est quoi le projet Handigital® ?

Alors, pour rappel ou pour les nouveaux arrivants qui découvrent tout juste notre concept, le projet Handigital® est né en 2018 à Seyssins sous l’impulsion de Fabrice Autissier. Offre alternative de formations aux métiers du numérique, le projet Handigital® a pour but de faire bouger les lignes en permettant à un public souvent fragilisé, déscolarisé et touché par le chômage de longue durée, d’intégrer une formation qui répond à la demande du marché.

Divisé en trois pôles (Seyssins, Saint-Priest et Chambéry) Handigital® accueille en effet un public atypique. Haut Potentiel Intellectuel, troubles dys, troubles du spectre de l’autisme de niveau 1 sans déficience intellectuelle, troubles psychiques etc. sont autant de profils qui ont composé nos sessions précédentes. Le projet Handigital® repose tout d’abord sur une équipe pédagogique formée à la prise en compte des  différentes typologies de handicap ainsi qu’au mode de pensée autistique, qui encadre les apprenants. Mais, il comprend également la participation d’entreprises partenaires formées elles aussi à la prise en compte des différentes situations de handicap.

Une formation qualifiante

Le projet Handigital®, qui bénéficie d’ailleurs du label Grande École du Numérique, propose plusieurs formations, dont la formation développeur web full stack de niveau 4 et 5 qui se déroule en effectif réduit (10 à 12 apprenants maximum). Composée de 600 heures de formation et 288 heures de stage en entreprise, la formation développeur web full stack présente plusieurs intérêts pour l’apprenant. Tout d’abord, elle répond parfaitement aux besoins actuels des entreprises. Elle assure également un socle de connaissances en développement front-end et back-end suffisant qui vous permet de débuter efficacement en entreprise sur des postes junior ou de poursuivre avec une formation diplômante en alternance de niveau supérieure. Enfin, elle propose une inclusion professionnelle progressive pour l’apprenant, un plus non négligeable pour reprendre en main votre parcours professionnel.

La description répond à vos attentes, mais vous vous demandez sûrement combien coûte cette formation ? Rassurez-vous, le projet Handigital® a également pensé à ce détail. La formation développeur web full stack est non seulement professionnalisante, mais elle est également entièrement gratuite pour l’apprenant, grâce au soutien de nos différents partenaires financiers comme la Région AURA, l’AGEFIPH mais aussi APICIL Actions sociales, AG2R et la fondation Pierre DUMAS.

Donc pour résumer, la formation développeur web full stack Handigital®, c’est :

  • 8 mois de formation ;
  • 600 heures de cours ;
  • 288 heures de stage en entreprise réparties en 2 périodes de stage ;
  • Un cursus entièrement pris en charge pour les apprenants ;
  • Des périodes de stages entièrement pris en charge pour les entreprises ;
  • Une formation professionnalisante qui répond aux besoins actuels du marché du travail ;
  • Une proximité idéale entre apprenants et équipe pédagogique permis par l’effectif réduit de chaque promotion ;
  • Un accompagnement adapté ;
  • Un réseau d’entreprises et des partenariats d’exception ;
  • Des formateurs, des tuteurs/référents et des entreprises partenaires formés à la prise en compte des différents types de handicaps.

Le retour a l’emploi grace au projet Handigital®

Pour commencer, à l’issue de la formation développeur web full stack, sous réserve qu’elle soit validée et que votre période de stage se soit bien déroulée, vous bénéficierez d’un CDD de 6 à 12 mois dans votre entreprise d’accueil ou d’un contrat en alternance (professionnalisation ou apprentissage). Un bon début vous ne trouvez pas ? De nombreux apprenants ont ensuite pu obtenir un renouvellement de ce CDD, qui s’est parfois même transformé en CDI. Intégrer la formation développeur web full stack du projet Handigital®, c’est s’assurer l’accès à de nombreux débouchés professionnels. Les chiffres et bilans de nos sessions précédentes sont d’ailleurs plus qu’encourageants. Certains apprenants ont pu signer des contrats de professionnalisation, tandis que d’autres ont choisi de poursuivre leurs études en accédant à des passerelles universitaires. Si vous souhaitez en savoir davantage, n’hésitez pas à découvrir le parcours inspirant de nos apprenants tels que Marie ou encore Aurélien, à travers leurs interviews sur notre blog.

Le numérique fait partie de vos passions ? Vous êtes détenteur d’une RQTH ? Et surtout, vous disposez d’une bonne dose de motivation ? N’attendez plus, le projet Handigital® recrute les prochains apprenants qui intégreront les locaux de Grenoble et de Lyon.

Notre but est de susciter des vocations et de promouvoir l’inclusion en permettant aux personnes en situation de handicap de reprendre durablement le chemin de l’emploi. Alors, si la formation vous intéresse, mais que vous avez besoin davantage de détails, vous pouvez certes cliquer ici. Mais, si vous vous reconnaissez dans la description du candidat idéal, et que cet article a suffi pour vous décider, cliquez ici pour postuler.

L’école inclusive tient-elle ses promesses ?

11 février 2005, la “loi handicap” est votée. Elle garantit l’accès de tout élève en situation de handicap à l’éducation en rendant possible son inscription dans l’établissement le plus proche de chez lui. Emmanuel Macron a fait de l’école inclusive un des points essentiels de son quinquennat. C’est pourquoi 15 ans après la loi handicap, le grand service public de l’école inclusive est lancé. Meilleure organisation du service des AESH (Accompagnants des Élèves en Situation de Handicap), formation des enseignants, cellules d’écoute renforcées pour les parents… les mesures entreprises sont nombreuses et les résultats sont présents : le nombre d’élèves en situation de handicap inscrits au sein de l’Éducation Nationale a plus que triplé ces vingt dernières années. Cependant, de nombreux problèmes subsistent et l’inclusion rime encore trop souvent avec parcours du combattant pour certains. Alors, qu’en est-il réellement de la situation sur le terrain ? L’école inclusive tient-elle réellement ses promesses ?

L’école inclusive : une école pour tous

L’école inclusive : qu’est-ce que c’est ? 

L’école inclusive a pour but de permettre à un enfant ayant un besoin éducatif particulier (handicap mental, trouble dys, trouble du spectre autistique, etc.) d’être scolarisé au sein même d’une classe “ordinaire”, à l’aide d’aménagements adaptés. Le nouveau rôle de l’école ne se limite donc plus à transmettre un savoir, mais permet de favoriser la socialisation de tous en luttant contre les discriminations et en réduisant les inégalités. En 20 ans, le nombre d’enfants ou adolescents en situation de handicap qui ont rejoint les bancs de l’école de l’Éducation Nationale est passé de 90 000 en 1998 à plus de 337 000 en 2019.

L’élève en situation de handicap peut intégrer une classe dite “ordinaire” avec des aménagements de planning, de structure, des supports pédagogiques adaptés ou encore l’affectation d’un(e) AESH. Il peut également être intégré au sein d’une école, collège ou lycée ordinaire, mais dans une classe spécialisée, avec quelques heures d’inclusion dans les classes ordinaires prévues dans la semaine. C’est ce qu’on appelle les ULIS (Unités Localisées pour l’Inclusion Scolaire). Il s’agit de classes spécialisées qui accueillent dix à douze élèves maximum, et où intervient un enseignant spécialisé en collaboration avec un(e) AESH en dispositif collectif (AESH-co) . 

Des avancées notables 

Avec la loi pour l’école de la confiance adoptée le 26/07/2019, les mesures de l’école inclusive sont renforcées. Les PIAL (Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisé) se développent, avec plus de 3 000 PIAL mis en place à la rentrée 2019, dans les établissements scolaires et les écoles. Ils permettent notamment de mettre en place, dans chaque département, des coordinateurs chargés d’organiser le travail des AESH, mais surtout d’établir un lien de proximité avec les familles. Ces dernières pourront faire appel aux différentes cellules départementales qui s’engagent à fournir une réponse dans les 24h.

La loi pour l’école de la confiance a également permis une simplification du PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation). Établis sur demande des familles par la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées), ils ont pour but de proposer à chaque enfant une scolarité certes ordinaire, mais adaptée à leurs besoins (aménagement du temps scolaire, aides humaines, matériel pédagogique adapté). Pour les élèves aux difficultés scolaires durables, le PAP (Plan d’Accompagnement Personnalisé) sera mis en place en interne, sous la responsabilité du chef d’établissement et supervisé par le médecin scolaire. 

Enfin, les avancées se situent également au niveau de la formation de l’équipe pédagogique avec la mise en place d’une plateforme Cap École Inclusive, accessible également par les AESH

Les limites de l’école inclusive

Des enseignants souvent désarmés

Classes surchargées, manque de temps, les enseignants font souvent part de leur désarroi pédagogique et de leur sentiment de culpabilité de ne pas être à la hauteur. 

La formation fait partie des questions essentielles souvent soulevées. Des outils existent en effet, mais les enseignants manquent souvent de temps et de pratique pour se former correctement. Certains prennent même sur leur temps personnel pour parcourir les outils pédagogiques mis à disposition. L’augmentation des inclusions n’a pas ralenti les fermetures de classes ou les suppressions de postes. Résultat : des classes surchargées et des enseignants à qui on en demande toujours davantage, et qui doivent faire face à une grande hétérogénéité de profils difficilement gérables. 

Alors, bien qu’une très grande majorité d’enseignants se dit favorable à l’inclusion dans leur classe d’élèves à besoins spécifiques, beaucoup se sentent désemparés.

Une équipe pédagogique fragile

“Nous continuerons à encourager la scolarisation en milieu ordinaire des nombreux enfants qui sont aujourd’hui sans solution scolaire. Pour cela, nous donnerons accès à un(e) AVS à tous les enfants qui en ont besoin afin de suivre une scolarité comme les autres”, c’est ce qu’avait promis Emmanuel Macron lors de sa campagne présidentielle. Pérenniser les emplois d’AVS et leur offrir une rémunération suffisante faisaient partie des objectifs du Président actuel. Bien que leur statut ait enfin été stabilisé (après un CDD de 3 ans renouvelable une fois, les AESH obtiennent un CDI), beaucoup d’entre eux exercent encore à temps partiel. Ce détail, qui peut sembler anodin, a des répercussions sur le temps scolaire des enfants, qui pour certains se voient refuser l’accès en classe en l’absence de l’AESH. 340 000 élèves en situation de handicap sont scolarisés et plus de la moitié nécessite un accompagnement. Or, il n’y a que 110 000 accompagnants, qui doivent par conséquent s’occuper de plusieurs enfants à la fois. De plus, tout comme pour les enseignants, une formation trop générale ou insuffisante fait que beaucoup se sentent démunis face à la lourdeur de certains handicaps

La déprécarisation du statut d’AESH promise par le gouvernement se fait donc difficilement. 

Des failles évidentes

Structures non adaptées, réduction du personnel enseignant, classes en sureffectif, difficultés de recrutement des AESH, manque de moyens… l’école inclusive doit encore faire face à de nombreux dysfonctionnements. Parmi eux, l’aménagement lors des examens pose souvent problème. On peut en effet remarquer un manque de continuité entre les aménagements accordés pendant la scolarité et ceux acceptés le jour de l’épreuve. Par exemple, un élève auquel on aurait accordé un ordinateur tout au long de son année scolaire, et qui se le verrait refusé lors de l’examen. 

Les inégalités territoriales font également partie des dysfonctionnements. En effet, les enfants ne pouvant intégrer une classe ordinaire peuvent avoir recours à une classe spécialisée, un IME (Institut médico-éducatif) ou un ITEP (Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique). Mais encore faut-il résider dans un département qui en soit pourvu. 

Mais les limites de l’école inclusive se font sentir également sur les élèves concernés : poids du regard des autres encore trop souvent présent, difficultés d’adaptation dans des classes bruyantes et surpeuplées, difficultés grandissantes lors de l’arrivée dans l’enseignement secondaire, et parfois même, des violences physiques ou mentales. “L’école pour tous” ne devrait-elle pas imposer une phase de “sensibilisation pour tous” ?

 

Depuis 15 ans, l’école inclusive a bénéficié d’avancées majeures, tant au niveau de la reconnaissance des différents handicaps, qu’au niveau de l’aménagement des structures. 

Même si les regards changent, les difficultés sont encore perceptibles pour un bon nombre de familles, sachant qu’un élève sur cinq sort du système scolaire sans formation ni diplôme. Un retard face à nos voisins européens et un processus encore inachevé qui laissent une marge de progression à notre pays et à notre service public de l’éducation. Objectif : parvenir à bâtir une école de la confiance dans un esprit de liberté et d’autonomie.

 

 

 

Ouverture de l’école Handigital® a Seyssins (38)

Lancement d’handigital®, école préparatoire aux métiers du numérique ouverte prioritairement, à compétences égales, aux personnes en situation de handicap.

Grâce au soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, de l’AGEFIPH, de CEGID, d’AG2R La Mondiale et d’APICIL Actions sociales, Handigital a officiellement ouvert ses portes ce lundi 17 septembre 2018 au 69 rue Pasteur à Seyssins.

Dix stagiaires en situation de handicap ont intégré notre première session de « Développeur web » qui se déroulera du 17/09/18 au 26/04/2019 avec 600 heures de formation techniques et 252 heures de stages.

8 Entreprises du bassin grenoblois (CEA, Crédit Agricole Sud Rhône-Alpes, SII, A RAYMOND, O’Net Sécurité, Arobase Formation, Naver Labs Europe et le GETH 38) nous accompagnent dans cette belle aventure…. Un grand MERCI aux référents et aux tuteurs de ces entreprises pour leur soutien et leur mobilisation dans ce projet.

MERCI aussi à nos partenaires (C3R, Envol Isère Autisme, Sésame Autisme, Cap emploi Sameth 38, Jérôme et Bruno, AGEFOS PME, Handicap.fr…) pour leur professionnalisme et leur implication dans ce projet.

Au-delà de proposer une offre alternative de formation aux compétences numériques et aux nouvelles technologies, HANDIGITAL est avant tout une aventure collective bâtit pour faire avancer la cause et la situation des personnes en situation de handicap.

N’hésitez pas à nous rejoindre…

Pour plus d’informations : contact@handigital-formation.com