La rentrée se profile : pensez au numérique

C’est une réalité, nous sommes à l’ère du “tout digital” ! Les entreprises sont en pleine évolution numérique, voire même “révolution numérique” et ne peuvent en aucun cas faire l’impasse sur ce secteur. Elles doivent anticiper, repenser les emplois, accompagner les salariés et investir pour rester dans la course. Cette transition favorise l’émergence de nouveaux métiers et de nouveaux besoins en termes de personnel, mais se heurte à une étonnante pénurie de main d’oeuvre qualifiée. C’est pourquoi aujourd’hui, les offres de formation se multiplient et s’adressent à un public cible différent. 

Focus sur un secteur d’avenir en plein essor !

Le numérique : un secteur en plein boom

L’omniprésence du digital

Aujourd’hui, les entreprises se digitalisent. Objets connectés, Cloud Computing (utilisation de serveurs informatiques distants via un réseau, afin de stocker et exploiter des données), E-commerce, Intelligence Artificielle, tâches administratives digitalisées… Le numérique est partout et devient un véritable levier indispensable pour la compétitivité et la pérennité des entreprises. Cette transition digitale vient bouleverser les modèles existants. Banques, assurances, transports, administrations publiques, mais aussi la santé et l’industrie… tous les secteurs sont concernés.  

Cette digitalisation de l’entreprise comporte différents enjeux auxquels les sociétés doivent répondre. Parmi les paris à relever, il y a l’accompagnement des salariés : il faut transformer et repenser certains emplois qui vont évoluer, voire même se complexifier. Les salariés devront acquérir de nouvelles compétences et se former aux nouveaux outils. Tous ces changements nécessitent forcément du capital humain.

Les métiers qui recrutent

Les emplois du numérique ne se limitent pas uniquement au secteur d’activité de l’informatique et des télécommunications. Ils sont partout ! Certains métiers requièrent des compétences en langage, tandis que d’autres vont demander de bonnes connaissances en réseaux ou Internet. Développement de logiciels, cybersécurité, sciences des données, Intelligence Artificielle, automatisation, réalité virtuelle… L’offre est vaste et il y en a pour tous les goûts !

Les profils les plus recherchés sont ceux qui permettent aux entreprises de développer leurs infrastructures numériques et de déployer leur stratégie web. C’est pourquoi certains métiers sont incontournables, comme c’est le cas des métiers de la communication, de l’animation des sites web et du marketing digital. Les métiers de l’architecture sont également très demandés, tout comme ceux de la sécurité informatique, à l’image des data scientist ou encore des ingénieurs en cybersécurité. En effet, la sécurité des données des entreprises est un impératif qu’elles doivent intégrer et maîtriser. Mais un métier qui sort du lot est celui de développeur web : un métier stratégique qui connaît une croissance significative et une demande hors norme. Les développeurs web full stack font partie des profils les plus recherchés par les entreprises. 

Le secteur du numérique en tension

Le manque de main d’oeuvre qualifiée

Le secteur numérique se heurte aujourd’hui à une pénurie de main d’oeuvre évaluée à plus de 80 000 emplois, à une obsolescence des compétences et à une difficulté d’attirer les talents. En effet, la croissance du secteur du numérique est plus rapide et plus forte que le nombre de candidats disponibles sur le marché du travail. Il y a un véritable écart entre l’offre et la demande ou parfois, les actifs n’ont pas les compétences nécessaires pour répondre à la demande des entreprises. Ce besoin criant n’est pas sans conséquence sur les projets des sociétés et leur croissance qui se retrouvent freinés ou ralentis. Une situation étonnante lorsque l’on connaît le taux de chômage frappant les jeunes ou les personnes en situation de handicap. 

La diversification des offres de formation  

La demande est telle que de nombreuses formations se développent et se multiplient. Les organismes tels que Pôle Emploi organisent régulièrement des réunions d’information ayant pour but principal de casser les préjugés et de faire connaître ce secteur à un public différent : demandeurs d’emploi, adultes en reconversion professionnelle, personnes en situation de handicap ou encore jeunes éloignés du monde du travail. Les formations proposées permettent une insertion rapide sur le marché du travail. En ligne ou en présentiel, elles sont de plus facilement accessibles et finançables grâce au CPF (Compte Personnel Formation). Ce sont près de 450 écoles qui ont obtenu le label GEN (Grande École du Numérique). 

C’est le cas de Handigital®, une école gratuite préparatoire aux métiers du numérique, prioritairement ouverte, à compétences égales, aux personnes en situation de handicap. Son objectif : favoriser l’inclusion professionnelle des personnes en situation de handicap tout en répondant à la demande croissante des recruteurs du secteur du numérique

 

Vous envisagez une reconversion professionnelle ? Vous avez une certaine appétence pour le digital ? Pensez au numérique pour la rentrée 2020 ! Il n’y a pas de doute, le secteur du numérique va continuer de progresser et de se développer dans les prochaines années avec des opportunités professionnelles enrichissantes. Postes stimulants en CDI, rémunération souvent généreuse… le secteur du numérique pourrait être votre solution d’avenir !

Pour rejoindre le projet Handigital® et révéler votre potentiel, n’hésitez pas à découvrir nos formations ou à nous contacter.

L’autisme : une intelligence atypique

Si la différence des personnes autistes est mise au grand jour depuis le début du XXe siècle, la révélation de leur potentiel et l’intérêt à leur égard sont récents et grandissants. En effet, alors que les études portant sur l’autisme avaient souvent tendance à le décrire à partir de problèmes (retard mental, déficience intellectuelle, etc.), de grands changements commencent à voir le jour. Les études s’orientent davantage aujourd’hui vers la reconnaissance d’une certaine forme d’intelligence («l’intelligence autistique»). Elle repose sur des connexions cérébrales différentes qui entraînent un développement différent et une gestion interne adaptée. 

Une intelligence atypique qui suscite de plus en plus l’intérêt de certains secteurs professionnels comme la recherche ou l’informatique, à l’image de la Silicon Valley qui s’est construite sur la neurodiversité. Alors, qu’est-ce que l’autisme ? Comment se caractérise-t-il ? Peut-on parler d’intelligence hors norme ? Faisons le point dans cet article. 

 

L’autisme : entre force et fragilité

Qu’est-ce que l’autisme ? 

L’autisme, en lui-même, n’est pas une maladie et il n’existe pas de médicaments pour le soigner. L’autisme et ses caractéristiques restent très variés d’un individu à l’autre. C’est pourquoi on parle de troubles du spectre autistique (TSA), chaque personne se situant à un degré différent dans ce spectre. Encore aujourd’hui, aucun consensus n’existe quant à la nature exacte des causes de l’autisme, mais plusieurs chercheurs et spécialistes penchent désormais pour une explication d’origine neurologique, génétique et environnementale de l’autisme.

L’autisme serait lié à des troubles neuro-développementaux précoces, avec ou sans déficit intellectuel associé, qui se caractérisent notamment par une insuffisance de communication et d’interactions sociales (déficit de la réciprocité sociale ou émotionnelle), des comportements à caractère répétitif ainsi qu’une forte résistance aux changements, des centres d’intérêt et/ou activités restreints (voire obsessionnels) ou encore une hyper et/ou hypo sensibilité aux stimulis sensoriels. Tous ces signes s’expriment selon des fréquences et intensités variables selon les individus. 

Quelle que soit l’intensité, l’autisme inclut pour la personne une façon de penser, de voir et de ressentir le monde d’une manière bien différente de la “norme”, telle que définie par les neuro-typiques (mot créé par les personnes autistes pour qualifier les gens qui ne le sont pas).

Une fragilité sous-estimée 

Les personnes autistes doivent souvent faire face à une forme d’incompréhension de la part de la société en général. Pour s’adapter à cet environnement social et pour masquer leur “différence”, elles redoublent souvent d’efforts ; des efforts qui provoquent inévitablement du stress et de la fatigue. C’est pourquoi le diagnostic précoce est extrêmement important. Il va permettre d’apprendre à la personne à gérer au mieux les situations qu’elle rencontre (et rencontrera), tout en lui apprenant à se ménager. Le but est également de lui permettre de s’adapter aux codes sociaux et de lui donner toutes les clés nécessaires pour y arriver. Chez les enfants, cela peut s’avérer plus compliqué, notamment à l’école. C’est pourquoi l’enseignement doit s’adapter à la neurodiversité et proposer des outils adéquats à ces formes d’intelligence, et à certains troubles associés tels que la dyspraxie, la dyslexie ou encore le déficit d’attention. L’inclusion d’une manière générale prend donc tout son sens et toute son importance. 

 

Une intelligence atypique

L’autisme : déficience ou différence ?

L’autisme, c’est une intelligence singulière qui repose sur un fonctionnement cérébral différent. Cette différence a été prouvée par des études cliniques et l’imagerie cérébrale, qui ont permis de comprendre la manière dont le cerveau raisonne et traite l’information. Il a été démontré en effet que certaines régions postérieures du cerveau, le lobe occipital, présentent un haut niveau d’activité alors que certaines parties du cortex préfrontal sont quant à elles moins actives. 

Encore aujourd’hui, déficience intellectuelle et autisme sont trop souvent associés à tort. Pendant longtemps, les conclusions des tests sur l’intelligence autistique rapportaient qu’une grande proportion des autistes étaient déficients intellectuels. Les tests de QI courants font débat car ils accordent une trop grande importance à l’expression verbale, principale difficulté que rencontrent les autistes. Les outils pour mesurer l’intelligence autistique sont donc souvent inadaptés et des tests perceptifs, comme les matrices de Raven, devraient être davantage utilisés. 

Une intelligence hors norme qui suscite l’intérÊt

Les capacités extraordinaires des personnes autistes sont souvent “masquées” par une communication sociale insuffisante ou par des troubles aigus ou chroniques associés (troubles de l’attention, troubles anxieux, troubles dépressifs, troubles alimentaires, troubles du sommeil, etc.). Ces caractéristiques font souvent de l’ombre à leur potentiel. Malgré tout, la tendance tend à s’inverser aujourd’hui et l’intérêt pour ce public atypique est croissant, notamment sur le marché du travail. 

En effet, le surfonctionnement perceptif des autistes et leur traitement de l’information sont à l’origine d’une intelligence souvent « hors norme ». Les personnes autistes font preuve d’une certaine pensée, nommée “en réseau”, qui leur permet d’établir des liens que les neurotypiques ne feraient pas.  

Les activités et les centres d’intérêt restreints des personnes autistes peuvent également avoir des effets bénéfiques sur leur potentialité. Ils permettent de développer une certaine rigueur et une certaine précision, appréciables dans certains secteurs professionnels.

De la même manière, l’hyper réceptivité des personnes autistes peut constituer une grande force. En effet, assaillies constamment par un afflux d’informations, les personnes autistes parviennent à percevoir davantage de détails, qui échapperaient aux “normo-pensants”. 

 

Le 2 avril, journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, est donc l’occasion de reconnaître que la diversité est une véritable richesse. De nos jours, l’intelligence autistique est encore sous-estimée. L’autisme est certes une situation de handicap qui nécessite une prise en charge, mais les personnes autistes représentent également un réservoir de talents exceptionnels, encore trop souvent ignorés ou incompris. 

On estime aujourd’hui que l’autisme toucherait 1 personne sur 100. En France, seulement 0,5 % des personnes autistes ont un emploi en milieu ordinaire (stratégie autisme 2018-2022). 23 000 usagers autistes sont recensés au sein des ESAT, soit environ 5 % des adultes (Rapport de la Cour des Comptes).

 

Handicap et Emploi : les avantages d’une immersion en entreprise

Malgré l’instauration d’une obligation d’emploi dans les entreprises privées, puis dans la fonction publique en 2005, les personnes en situation de handicap éprouvent encore de réelles difficultés d’insertion dans le monde professionnel. Peur des discriminations du côté de la personne en situation de handicap, préjugés et incompréhension de la part des salariés des entreprises… les freins sont encore nombreux. Pourtant, une immersion en entreprise, le temps d’un stage par exemple, ou d’une mise en situation en milieu professionnel, est une véritable aubaine pour les deux intervenants. Découvrons tout de suite en quoi l’immersion en entreprise peut être bénéfique à la fois pour l’entreprise et pour la personne en situation de handicap

L’immersion en entreprise : un avantage pour la structure d’accueil

Aujourd’hui, de nombreux freins entravent encore le recrutement des personnes en situation de handicap. Les clichés ont la vie dure et les stéréotypes sont tenaces. En effet, rien qu’à l’évocation du mot handicap, de nombreux dirigeants pensent aux contraintes qu’ils vont devoir surmonter : adaptation des locaux, communication avec les équipes en place au risque de les déstabiliser, compatibilité des emplois avec le handicap… Beaucoup pensent en effet au handicap moteur, alors qu’il ne représente que 13 % de la population concernée. Bien que des aides existent pour effectuer des aménagements des locaux inadaptés, l’un des challenges les plus importants se situe dans la communication interne et dans la sensibilisation des salariés

En effet, pour favoriser l’immersion d’une personne en situation de handicap, il faut pouvoir désamorcer les craintes et lever les préjugés bien souvent trop nombreux. Tous les acteurs de l’entreprise doivent être sensibilisés : dirigeants, salariés, membres du CHSCT, etc. Pour cela, il existe des formations de sensibilisation, la mise en place de modules e-learning à destination du personnel, mais aussi la création d’ateliers de mises en situation ludiques. 

Mais surtout, il faut pouvoir mettre en avant les différents avantages que peut apporter l’accueil d’une personne en situation de handicap au sein d’une entreprise. En voici quelques-uns : 

  • Lorsque les conditions sont avantageuses et favorables, un employé en situation de handicap peut faire preuve davantage de motivation et d’engagement ; 
  • Les personnes en situation de handicap, confrontées quotidiennement à de nouveaux défis, savent faire preuve de créativité, de flexibilité et d’ouverture d’esprit pour trouver des solutions ; 
  • L’accueil de personnes en situation de handicap peut jouer un rôle fédérateur et devenir une vraie force pour l’entreprise en créant une véritable cohésion au sein d’une équipe et en favorisant l’esprit d’équipe ; 
  • En prenant position sur des thèmes sociaux tels que l’égalité des chances ou l’anti-discrimination, une entreprise peut valoriser son image et se positionner en tant qu’employeur impliqué et engagé ;
  • D’affirmer sa responsabilité sociale et de valoriser une culture d’entreprise basée sur la tolérance et l’inclusion professionnelle
  • D’effectuer des recrutements efficaces parmi un public fidèle et motivé au travail ;
  • De sécuriser un recrutement grâce à des périodes d’immersion plus ou moins longues ; 
  • De bénéficier d’avantages financiers à travers le soutien et les aides proposés par l’AGEFIPH (Association de Gestion du Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées) ou le FIPHFP (Fonds pour l’Insertion des Personnes Handicapées dans la Fonction Publique).

Une solution gagnant-gagnant 

Pour la personne en situation de handicap, l’immersion en entreprise est l’occasion de découvrir un environnement inhabituel, parfois même inconnu, sous l’aile bienveillante d’un référent ou d’un tuteur. C’est donc tout d’abord une rencontre humaine, un réel moment d’échange et de création de liens. Ce premier contact aura souvent pour conséquence de rassurer la personne en situation de handicap d’un côté, et de bousculer les idées reçues de l’autre. 

C’est également une rencontre avec le monde professionnel, ses exigences et ses codes. Ce premier contact avec la réalité pourra amorcer ou confirmer un projet professionnel, grâce aux mises en situation, mais aussi grâce à la découverte des postes et des attentes de l’entreprise. L’immersion en entreprise peut en effet créer des vocations et faire naître des opportunités professionnelles de collaboration future. 

La mise en situation en milieu professionnel c’est aussi le moyen, pour la personne en accueil, de convaincre de ses capacités d’adaptation, de son autonomie et de sa motivation, qui vont bien au-delà de son handicap. C’est le moment de casser les barrières et de faire taire les clichés. En effet, les personnes en situation de handicap représentent 8,6 % de l’ensemble des demandeurs d’emploi. Souvent, par crainte que leur candidature ne passe à la trappe, beaucoup renoncent à postuler à certaines offres ou à faire mention sur leur C.V. de leur statut de bénéficiaire de la RQTH (Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé). 

C’est donc une passerelle idéale, mais surtout sécurisante vers le monde du travail. À l’image du concept du “Duo Day” qui permet la formation de duo au sein des entreprises, entre des professionnels volontaires et des personnes en situation de handicap, l’immersion est un vrai chemin vers l’inclusion de la personne. C’est un véritable moyen de s’enrichir, de s’affranchir, de prendre confiance en soi et de se préparer efficacement à l’emploi. 

 

Si la loi de 1987 a fixé à 6 % le taux d’emploi obligatoire de personnes en situation de handicap au sein des entreprises de plus de 20 salariés, la réalité est tout autre : 79 % des entreprises de plus de 20 salariés emploient au moins une personne en situation de handicap, mais seulement 30 % remplissent leurs obligations face à la loi. Trop d’entreprises sont encore frileuses à l’idée d’accueillir des personnes en situation de handicap. L’immersion en entreprise peut donc être une solution pour lever les craintes et casser les barrières. Une opportunité pour changer de regard, ouvrir les possibilités et dépasser tous ensemble les préjugés !

Handicap et Métiers du Numérique : un Parcours Accessible

Aujourd’hui, le secteur du numérique est en pleine expansion. Il constitue un réel vivier d’emplois, avec des opportunités nombreuses dans bien des domaines. Et pourtant le constat est clair : cette filière est touchée par une grande pénurie de main-d’oeuvre. Les entreprises sont sans cesse à la recherche de nouveaux profils et de nouveaux talents, mais les difficultés de recrutement constituent un des freins les plus importants à leur développement.

C’est en réponse à cet enjeu de taille que Handigital® a choisi de proposer des formations qualifiantes à un nouveau public, au potentiel prometteur. Vous êtes en situation de handicap ? Vous vous demandez si le numérique pourrait constituer une voie d’accès durable au marché du travail ? Cet article pourrait bien vous intéresser.

Les métiers du numérique : un secteur qui a le vent en poupe

Développeur web, architecte en système d’information, data analyst, graphiste, chef de projet digital, designer UX ou UI… Ces métiers vous parlent ? Ce sont en effet les besoins actuels du marché de l’emploi. La liste est longue, car le numérique est l’un des secteurs qui recrutent le plus aujourd’hui (10 000 emplois net créés par an). Les entreprises sont en perpétuelle recherche de nouveaux talents. Tous les secteurs de l’économie française sont concernés : santé, banque, industrie, transports, recherche, bâtiment… Les besoins englobent une réalité très vaste et les perspectives d’évolution sont grandes. Certains métiers nécessiteront des connaissances solides en langage de programmation web et informatique. D’autres demanderont de bonnes bases en réseau et une certaine sensibilité client. Ce secteur en transition et en pleine puissance se retrouve également en pleine tension. En effet, le manque de compétences sur le marché et les difficultés des dirigeants à recruter des talents sont bel et bien réels. Cela a forcément des répercussions sur l’activité des entreprises qui voient leur croissance stagner, faute de trouver les candidats idéaux. Cela explique notamment la hausse des salaires dans le secteur du numérique avec des entreprises qui ne savent plus quelles stratégies utiliser pour attirer les candidats.

Handicap et métiers du numérique : un nouveau public convoité

Aujourd’hui, le manque de compétences dans le secteur du numérique est en enjeu majeur. C’est pourquoi les actions se multiplient pour développer de nouvelles formations et attirer un nouveau public, à savoir les femmes, les personnes en reconversion professionnelle, mais également les candidats en situation de handicap. Les métiers du numérique, plutôt sédentaires, avec peu d’interactions sociales, peuvent donc parfaitement correspondre et simplifier les choses, notamment pour les personnes dites neuroatypiques (Trouble du Spectre Autistique, Haut Potentiel Intellectuel, Hypersensible, Trouble DYS, Trouble de l’attention, etc.) ou atteintes de handicap psychique. En effet, depuis quelques années, les besoins grandissants du secteur numérique ont impliqué un nouveau regard sur les personnes avec un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Leurs capacités hors normes de mémorisation, d’analyse, leur esprit de créativité, leur attention pour les détails et leur goût pour l’informatique font d’eux un public très convoité des entreprises. À titre d’exemple, la Silicon Valley s’est construite sur la neurodiversité. Elle compterait parmi ses ingénieurs environ 50% d’autistes asperger ou assimilés. Ces profils, souvent attirés naturellement par l’informatique, sont presque toujours autodidactes, mais complètement exclus du système classique de l’emploi et de la formation. C’est une population fortement touchée par le chômage. Le numérique peut donc constituer un véritable tremplin pour ces personnes.

Handigital®: une école engagée 

Handigital® est une école qui se situe dans le département de l’Isère et du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes, plus précisément à Seyssins (38) et Saint-Priest (69).  Prioritairement ouverte aux personnes en situation de handicapHandigital® accueille dans ses locaux des élèves aux profils différents, mais tous en recherche d’emploi et bénéficiaires d’une reconnaissance en qualité de travailleur handicapé (RQTH). L’objectif est de proposer un cursus alternatif au système classique afin de permettre aux élèves de se former, de monter en compétences, avec à la clé une inclusion professionnelle réussie. Handigital® propose deux formations, qualifiantes et innovantes, qui répondent parfaitement aux besoins du marché. Composées de cours théoriques et de stages, elles permettent une insertion idéale en milieu professionnel et une mise en pratique capitale :

  • La formation développeur full stack couvre les différents métiers du développeur web : le développeur “front”, orienté par la partie visuelle, et le développeur “back”, qui va quant à lui toucher davantage à la partie non visible par l’utilisateur. Aujourd’hui, les entreprises ont besoin de profils qui possèdent ces deux compétences ;
  • La formation B2I Adultes (Brevet Informatique et Internet) assure quant à elle une parfaite maîtrise des compétences dans les domaines des technologies de l’information et de la communication.

Le secteur du numérique est donc promis à un bel avenir et constitue une véritable opportunité pour les personnes dites neuroatypiques, ou plus généralement en situation de handicap. Une belle occasion de transformer le handicap en véritable atout et de changer les mentalités ! Vous vous sentez concerné ? Nos formations pourraient vous intéresser ? N’hésitez pas à nous contacter et à parcourir notre site pour en savoir davantage.